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  • On nous demande des nouvelles de notre célèbre Jojo, en voici, en voilà !

    Depuis la Pologne nous avons fait beaucoup de chemin et Jojo en a vu de toutes les couleurs mais il garde la pleine forme !... voici donc quelques petits détails qui intéresseront peut-être les futurs voyageurs en herbe.

    Au niveau entretien, il a eu droit à une petite vidange en Finlande, le réglage du parallélisme en Allemagne, le changement des 4 pneus (une marque d'une valeur sure ce coup-ci !) en septembre à Dunkerque avant de traverser la manche, le contrôle technique en décembre en Provence ( quasiment aucun défaut !) et une petite révision en février pour ses 10 ans... et bien sur un entretien du coté de la maison, réparation d'une infiltration d'eau au niveau de la fenêtre arrière, le chauffage ne s’éteint plus par grand vent ! etc...

    Fin mars nous fêtons nos 450 jours de voyage, avons parcouru 41 000 kms soit une moyenne de 91 kms par jour, plus une vingtaine de traversées en ferry. Les règles étant plus strictes dans les pays du Nord, Jojo a commencé une petite collection de "prunes" !(pour stationnements impayés ou dépassés) en Autriche, Allemagne, Norvège, Suède, Danemark, Écosse et une immobilisation en Irlande (plus embêtant car on a été obligé de payer pour libérer notre Jojo !) ,

    Avec une consommation moyenne d'environ 10 litres de gazole par jour soit à peu près 4500 litres, nous ne sommes évidemment pas fiers de contribuer au trou de la couche d'ozone... mais on ne se voyait pas faire ce voyage en pédalant !

    Pour les autres chiffres, d'après Salomé, il suffit de multiplier par 3 le bilan des 150 jours !!!

     


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  • La poste volante à Erice en Sicile !

     

    Tous deux sont des citrons !

     

    Les signalisations volcanèsques sous la neige !


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  • Buongiorno !

    Une connexion attrapée, une mise à jour plus rapprochée ! Voici donc quelques petites nouvelles siciliennes. La Sicile est la plus grosse des îles de la Méditerranée. Nous sommes arrivés à Palerme avec une chaleur certaine. Mais le vent a tourné et les nuages se sont installés. Palerme est donc la capitale, une ville qui se reconstruit petit à petit, mais qui, faute de moyens financiers, le fait à tous petits pas, pierre après pierre. Nous y visitons la très imposante cathédrale, les petites rues et le marché coloré.

    Avec la Sicile, nous replongeons un an après à l'époque grecque. On découvre ici les plus beaux temples, dans des états remarquables. Leur droiture et leur grandeur donnent toujours autant de vertige. Ils sont tous battis en des lieux somptueux, accrochant la lumière et attirant la sérénité. 

    Il y a celui de Segesta, que la pluie a ce jour là recouvert d'un voile bien gris.

     

    Et puis la très belle vallée des temples à Agrigento.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un concentré de beauté grecque. Le temple de Concordia, placé au centre du site, surplombant la vallée, a traversé le temps sans tomber, sans s'effriter, certainement grâce à sa reconversion en basilique lors de l'occupation romaine.

     

     

     

     

     

    Nichée dans un pli de la côte sicilienne, se love une falaise aux couleurs particulières. La Scala dei Turchi décline en effet une gamme de blancs, descendant en gradins jusqu'à la mer turquoise. C'est un très chouette endroit où les siciliens se promènent volontiers en cette période peu touristique.

     

     

     

    Si la Sicile garde fièrement son passé greco-romain, elle affiche également de très nombreuses façades baroques. C'est le cas de Ragusa, ville paisible, tranquille et si jolie, à l'écart des sentiers côtiers. Ce style est apparu un peu plus tardivement en Sicile que dans le reste de l'Italie. Un grand tremblement de terre en 1693 impliqua une reconstruction massive. Les architectes de l'époque, pour la plupart formés à Rome, s'en donnèrent à cœur joie pour donner une allure baroque à bon nombre de villes siciliennes. Ragusa, Siracuse, mais aussi Notto, Catane, le style y est poussé et très bien conservé.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Qui n'aurait pas aimé voir Syracuse... Effectivement c'est une très belle ville. Garé sur le port, nous avons fait la très sympathique rencontre de Cettina et Roland, un couple franco sicilien adorable. On raconte notre périple, nos partages de musique dans les écoles, bref notre petite vie de voyageurs en somme, et voilà que quelques heures après, sans n'avoir rien demandé, un rendez vous est pris pour nous dans une école de Syracuse avec Lucia qui est enseignante ! Grand luxe, on vient nous chercher sur le port pour nous amener jusqu'à la porte de l'école. Une classe, puis deux, puis trois, puis quatre... Une petite présentation de notre voyage mi anglais mi italien, mi mains ! Des classes très vivantes qui participent avec un enthousiasme fou mais ont beaucoup de mal a retenir leurs langues ! Nous décidons de ne travailler qu'avec une classe, celle de Lucia pour le couplet en français. C'est toujours un très beau moment même si on se rend compte que le français est difficile... Grazie mille Lucia, Cettina et Roland. La photo viendra plus tard....

     

    Nous visitons aussi Syracuse, son Duomo, ses très jolies petites rues si typiques de la Sicile et tombons nez à nez avec une marchant de fromages hors normes !! Faisant des sandwiches hors normes ! Proposant une dégustation hors normes ! C'est excellent, il y a à boire, à manger, pour les p'tits et les grands creux, pour les yeux et pour le cœur ! Au détour des chemins nous tombons sur de drôles de plantes...qui sont en fait des papyrus. L’Égypte n'a donc pas le monopole ! Le papyrus est cultivé dans la région depuis de très nombreuses années. Il sert bien entendu à la production de papier.

     

    Syracuse c'est aussi un site archéologique, à peine en dehors de la ville, il laisse nous laisse un peu sur notre faim mais nous offre tout de même une chouette expérience d'acoustique avec sa célèbre oreille. Il s'agit d'une grotte de plus de 60m de haut, étroite et s'enroulant presque comme nos oreilles internes ! Une résonance comme jamais. Beaucoup trop de réverbération due à la hauteur et à l'étroitesse du lieu. On chante mais personne  ne saura dans quelle langue tellement le son se perd et nous échappe. Tout à l'inverse du théâtre d'Epidaure qui avait cette limpidité sonore .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite étape à Brucoli, au bord de la mer, en face de l'Etna, ce petit village vit de la pèche et de l'agriculture. Les fruits et légumes sont vendus partout au moyen de petits camions ambulants qui sillonnent les petites routes.

     

     

     

     

     

    Mais que serait la Sicile sans son Etna... Nous y allons, plutôt nous y montons. Le parking est à près de 2000m d'altitude. Nos premiers chemins sont du côté Sud. Deux bons mètres de neige recouvrent les bas côtés. Et les cratères se dressent juste là. Ils sont ensevelis sous la neige mais l'un d'entre eux nous permet une ballade une peu glissante et grisante ! L'Etna crache régulièrement. Dernière petite éruption en date : février 2015 ! Le cratère étant chaud, la neige n'y a plus sa place, la fumée envahit le ciel. On se fait deux nuits en plein volcan, c'est cela aussi l'avantage du camping car, se poser au beau milieu du plus haut volcan d'Europe ! C'est aussi de là que nous regardons de haut l'éclipse de ce 20 mars. Une moitié de soleil est recouverte et la température chute de quelques degrés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la nuit tombée, dans le silence de ce volcan en pleine ébullition intérieure, des yeux nous fixent. Des yeux brillants. C'est un renard qui aimerait bien venir chez nous. Il a faim, son copain aussi, alors on fait la soupe populaire pour les renards de l'hiver ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Taormina sera notre dernière étape sicilienne. Cette jolie ville accroche ses maisons à un grand rocher qui surplombe la mer. Un théâtre datant des romains mais construit sur un modèle grec trône dans un lieu somptueux. L'avantage d'un tel endroit, c'est que si par hasard le spectacle sur scène est un peu barbant, on peut toujours lever les yeux, la mer et l’Etna s'offrent à nous !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Demain nous embarquons pour la Calabre et poursuivons notre périple.

    Ciao ciao !

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Buongiorno !

     Le temps passe, nous vous avions laissé en Andalousie et nous voici en Italie ! Alors reprenons le cours du temps

    Après le sud de l'Espagne et la route magnifique que nous vous avions décrite, nous avons fait étape à Barcelone. Nous y retrouvons Gilles, Élisabeth, Thomas et Inès, un petit bout de famille qui vient ponctuer notre périple espagnol.

     

     

    La capitale catalane affiche clairement son appartenance à cette région. Elle fut également construite par les ...romains ! Décidément ils sont partout ! Une ville fortifiée, concentrée dans le centre que l'on trouve aujourd'hui, et puis de nombreux villages alentours qui sont maintenant des quartiers de Barcelone. Cette ville est donc très grande, mais aussi très vivante. On prend de la hauteur avec la colline de Montjuic qui offre une vue surprenante sur la zone industrialo-portuaire (l'occasion d'appréhender de haut ce que le cours de géo donne sans relief !).

     

     

    Et puis on s'engouffre dans l'univers de l'étrange Gaudi. Architecte avant-gardiste, décalé, visionnaire, il nous offre des œuvres vraiment particulières. Le parc Güell, son aménagement, ses couleurs, ses mosaïques, ses bancs.

    Les maisons Batlló et Pedrera. L'une qui nous emporterait facilement au beau milieu de l'océan, sur un immense poisson habillé d'écailles brillantes. L'autre nous ramène à une réalité d'un matériau tant utilisé à l'époque : le béton.

     

     

     

     

     

     En marchant encore quelques pas on parvient à la grande Sagrada Familia. Seule cathédrale en construction, elle fut commencée en 1882 et sera terminée en 2026 un siècle après la mort de Gaudi. Pas beaucoup de mots échangés tant l'édifice parle de lui même. C'est gigantesque, plus haut que Saint Pierre de Rome, surchargé, décoré de ce que l'on pourrait appeler en jargon culinaire de la crème chantilly déposée avec art par toutes les formes possibles de douilles ! En se penchant davantage bien sûr on y découvre les différentes façades. Mais la surprise nous prend à l'entrée de la cathédrale : C'est tellement haut qu'on ne saurait trouver refuge dans ce volume. La lumière est partout, c'est certainement un coup de génie : avoir su capter dans une telle hauteur la lumière de tous les instants. Les vitraux y sont aussi pour beaucoup. Un jeu de couleurs qui varie selon les heures. C'est grandiose !

    Et voilà que du fond de l'édifice monte un chant qui prend aux tripes. Des gitans, peut- être une vingtaine, vêtus de leurs plus beaux habits, chantent accompagnés de deux guitares et d'un "cajon". C'est une chance, on le sait alors on en prend plein les oreilles et plein le cœur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Non loin de Barcelone s’élève le Monastère de Montserrat. On y séjourne le temps d'une randonnée aux panoramas somptueux. Les formations géologiques sont très étonnantes et le meilleurs moyen de les appréhender est bien la marche. Alors on coupe à travers les rochers immenses, grimpant, redescendant, remontant. Si vous passez par là, chaussez vous bien et lancez vous mais gars au parking qui ne livre pas tous ses secrets à l'entrée !

     

     

     

    Nous filons sur la Costa Brava. Des beaux paysages à l'horizon mais que de béton ! La marche du tourisme de masse laisse de sacrées traces ! Un endroit trouve tout de même écho dans les touristes un peu décalés que nous sommes : le cap Creus. Un lieu où la mer et la terre se font la cour. Chacun son territoire mais le vent s'en mêle et les rassemblent.

     

     

     

     

    Le très joli village de Cadaques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et puis c'est la frontière ! Nous revoici en France ! Encore la France ! La route est superbe comme souvent lorsque l'on sort des autoroutes et des grosses nationales. On se faufile dans le sud, quelques jours de travail pour préparer l'année prochaine, et nous voilà embarqués sur un gros paquebot pour la Sicile. Gênes Palerme, tout un programme ! Nous avons en effet décidé de laisser la Sardaigne de côté et de tracer jusqu'en Sicile. Ce sera après le Sud de l'Italie, l'île de Leucade et puis tous les pays qui nous ont encore résisté le long de l'Adriatique. Prochain passage en France fin juin mais ce coup ci ce sera plus qu'un passage éclair !

     

    L'un de nos bivouacs nature au calme, avec la mer, la campagne et les oiseaux qui aiment à se poser sur notre demeure...

     Nous vous espérons tous en forme avec le printemps qui semble ne plus être trop loin .

    Nous vous retrouverons pour les nouvelles siciliennes.

     

     


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