• Buongiorno !

    Une connexion attrapée, une mise à jour plus rapprochée ! Voici donc quelques petites nouvelles siciliennes. La Sicile est la plus grosse des îles de la Méditerranée. Nous sommes arrivés à Palerme avec une chaleur certaine. Mais le vent a tourné et les nuages se sont installés. Palerme est donc la capitale, une ville qui se reconstruit petit à petit, mais qui, faute de moyens financiers, le fait à tous petits pas, pierre après pierre. Nous y visitons la très imposante cathédrale, les petites rues et le marché coloré.

    Avec la Sicile, nous replongeons un an après à l'époque grecque. On découvre ici les plus beaux temples, dans des états remarquables. Leur droiture et leur grandeur donnent toujours autant de vertige. Ils sont tous battis en des lieux somptueux, accrochant la lumière et attirant la sérénité. 

    Il y a celui de Segesta, que la pluie a ce jour là recouvert d'un voile bien gris.

     

    Et puis la très belle vallée des temples à Agrigento.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un concentré de beauté grecque. Le temple de Concordia, placé au centre du site, surplombant la vallée, a traversé le temps sans tomber, sans s'effriter, certainement grâce à sa reconversion en basilique lors de l'occupation romaine.

     

     

     

     

     

    Nichée dans un pli de la côte sicilienne, se love une falaise aux couleurs particulières. La Scala dei Turchi décline en effet une gamme de blancs, descendant en gradins jusqu'à la mer turquoise. C'est un très chouette endroit où les siciliens se promènent volontiers en cette période peu touristique.

     

     

     

    Si la Sicile garde fièrement son passé greco-romain, elle affiche également de très nombreuses façades baroques. C'est le cas de Ragusa, ville paisible, tranquille et si jolie, à l'écart des sentiers côtiers. Ce style est apparu un peu plus tardivement en Sicile que dans le reste de l'Italie. Un grand tremblement de terre en 1693 impliqua une reconstruction massive. Les architectes de l'époque, pour la plupart formés à Rome, s'en donnèrent à cœur joie pour donner une allure baroque à bon nombre de villes siciliennes. Ragusa, Siracuse, mais aussi Notto, Catane, le style y est poussé et très bien conservé.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Qui n'aurait pas aimé voir Syracuse... Effectivement c'est une très belle ville. Garé sur le port, nous avons fait la très sympathique rencontre de Cettina et Roland, un couple franco sicilien adorable. On raconte notre périple, nos partages de musique dans les écoles, bref notre petite vie de voyageurs en somme, et voilà que quelques heures après, sans n'avoir rien demandé, un rendez vous est pris pour nous dans une école de Syracuse avec Lucia qui est enseignante ! Grand luxe, on vient nous chercher sur le port pour nous amener jusqu'à la porte de l'école. Une classe, puis deux, puis trois, puis quatre... Une petite présentation de notre voyage mi anglais mi italien, mi mains ! Des classes très vivantes qui participent avec un enthousiasme fou mais ont beaucoup de mal a retenir leurs langues ! Nous décidons de ne travailler qu'avec une classe, celle de Lucia pour le couplet en français. C'est toujours un très beau moment même si on se rend compte que le français est difficile... Grazie mille Lucia, Cettina et Roland. La photo viendra plus tard....

     

    Nous visitons aussi Syracuse, son Duomo, ses très jolies petites rues si typiques de la Sicile et tombons nez à nez avec une marchant de fromages hors normes !! Faisant des sandwiches hors normes ! Proposant une dégustation hors normes ! C'est excellent, il y a à boire, à manger, pour les p'tits et les grands creux, pour les yeux et pour le cœur ! Au détour des chemins nous tombons sur de drôles de plantes...qui sont en fait des papyrus. L’Égypte n'a donc pas le monopole ! Le papyrus est cultivé dans la région depuis de très nombreuses années. Il sert bien entendu à la production de papier.

     

    Syracuse c'est aussi un site archéologique, à peine en dehors de la ville, il laisse nous laisse un peu sur notre faim mais nous offre tout de même une chouette expérience d'acoustique avec sa célèbre oreille. Il s'agit d'une grotte de plus de 60m de haut, étroite et s'enroulant presque comme nos oreilles internes ! Une résonance comme jamais. Beaucoup trop de réverbération due à la hauteur et à l'étroitesse du lieu. On chante mais personne  ne saura dans quelle langue tellement le son se perd et nous échappe. Tout à l'inverse du théâtre d'Epidaure qui avait cette limpidité sonore .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Petite étape à Brucoli, au bord de la mer, en face de l'Etna, ce petit village vit de la pèche et de l'agriculture. Les fruits et légumes sont vendus partout au moyen de petits camions ambulants qui sillonnent les petites routes.

     

     

     

     

     

    Mais que serait la Sicile sans son Etna... Nous y allons, plutôt nous y montons. Le parking est à près de 2000m d'altitude. Nos premiers chemins sont du côté Sud. Deux bons mètres de neige recouvrent les bas côtés. Et les cratères se dressent juste là. Ils sont ensevelis sous la neige mais l'un d'entre eux nous permet une ballade une peu glissante et grisante ! L'Etna crache régulièrement. Dernière petite éruption en date : février 2015 ! Le cratère étant chaud, la neige n'y a plus sa place, la fumée envahit le ciel. On se fait deux nuits en plein volcan, c'est cela aussi l'avantage du camping car, se poser au beau milieu du plus haut volcan d'Europe ! C'est aussi de là que nous regardons de haut l'éclipse de ce 20 mars. Une moitié de soleil est recouverte et la température chute de quelques degrés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la nuit tombée, dans le silence de ce volcan en pleine ébullition intérieure, des yeux nous fixent. Des yeux brillants. C'est un renard qui aimerait bien venir chez nous. Il a faim, son copain aussi, alors on fait la soupe populaire pour les renards de l'hiver ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Taormina sera notre dernière étape sicilienne. Cette jolie ville accroche ses maisons à un grand rocher qui surplombe la mer. Un théâtre datant des romains mais construit sur un modèle grec trône dans un lieu somptueux. L'avantage d'un tel endroit, c'est que si par hasard le spectacle sur scène est un peu barbant, on peut toujours lever les yeux, la mer et l’Etna s'offrent à nous !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Demain nous embarquons pour la Calabre et poursuivons notre périple.

    Ciao ciao !

     

     

     

     

     

     

     

     


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