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Il fallait un peu de patience pour avoir des nouvelles, le temps qu'elles arrivent d'Italie....Après une traversée sublime des Dolomites nous avons retrouvé Venise que nous avions visité en été: rien à voir ! Si vous voulez déguster n'y aller pas en haute saison !
Venise, Venise, Venise.....
Il est vrai que Venise est magique
Lorsqu'elle s'apprête pour le Carnaval
Que partout se prépare la musique
Que chaque place s'accorde pour le bal
Mais pour l'heure elle est encore calme
On y entend les voix des « mamas »
De leurs cœurs, de leurs mains, de leurs âmes
Ce sont bien elles qui vivent là.
Une multitude de bambini
A la sortie de leur école
Trouvent chacun des racourcis
Dans ces ruelles étroites et folles
Des escaliers, un petit pont
Des souvenirs dans chaque échoppe,
Une gondole pour le Japon
Alors ! Masquez vos yeux et hop...
Nous quittons l'Italie du Nord pour la Toscane où les paysages sont tellement typiques. Les collines, les cyprès, les oliviers, les maisons jaunes, tout y est !
Même la capitale où nous séjournons quelques jours.
A Florence ce n'est plus un grand génie de la musique qui nous attendait mais bien une équipe au complet de peintres sculpteurs et poètes. Léonard de Vinci, Michel-Ange, Boticelli, Giotto et tant d'autres.
La ville nous a reçu sous un temps maussade mais rien de grave lorsqu'il y a tant de beauté à admirer. Les musées où l'on mesure la puissance des statuts de Michel-Ange qui sortent véritablement du marbre jusqu'à sa magnifique sculpture du Célèbre David tellement fort et majestueux, la cathédrale où chaque pierre compte pour la façade, les rues où l'on ne s'entend presque plus tellement les italiens se parlent fort, les constructions à l'architecture nous replongeant dans un temps passé, les soldes italiennes qui nous ramènent vite au temps présent de notre chère société de consommation, les troupeaux de touristes japonais qui n'écoutent rien à ce que le guide raconte et qui sont si drôles à regarder, les « gelati » qui se dressent dans toutes boutiques même au mois de janvier et le ponte vechio toujours passionnant tant les gens qui le traversent sont heureux.
Le clou de nos visites et imprégnation de cette ville aura certainement été la montée vertigineuse à la coupole de la cathédrale Santa Mario del Fiore. Haute de 115 m elle cache bien ses dédales d'escaliers en colimaçon qui n'en finissent plus d'étroitesse et de longueur. On arrive enfin à une petite plate forme qui nous amène sur la balustrade donnant sur l'intérieur de la cathédrale, tellement proche de la grande fresque qui nous paraissait si lointaine d'en bas. Mais les escaliers se poursuivent s'enfilant cette fois de manière plus raide et plus directe juste sous la coupole. Cela en est presque oppressant tellement le plafond est bas et les murs étroits. Et là, juste en haute d'une dernière enfilade de marches très hautes pour nos petites jambes, on aperçoit la lumière. C'est là, il n'y a pas de doute, que l'on peut sortir la tête de la pénombre et s'extirper pour admirer la vue sur tout Florence. C'est grandiose, on tutoie presque le ciel...
La descente se fera en tournant, tournant, toujours du même côté !! Ca y est Pascal a gagné sa pizza !!!
Nous sommes désormais à Assise, la prochaine grande étape sera Rome......
Bises à tous
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Commentaires
Je ne sais pas pourquoi... mais je partage l'hilarité de Salomé et Maïra à la vue de cette photo.
Je vous embrasse.