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    Buenos dias !

     

    Nous sommes de retour en Espagne ce qui explique ce bonjour espagnol !

    Retour à Lisbonne où nous vous avions quitté. La capitale portugaise a fait partie de nos très belles découvertes dans ce pays. Une ambiance bien particulière y règne, entre chaleur, sympathie, joie et appel du grand large. La ville est coupée en quartiers avec chacun leurs particularités. Les grandes artères de Baixa, les toutes petites ruelles étroites et les escaliers d'Alfama, les rues à rallonge de Barrio Alto, les quais et les grandes rues de Beleme. Un point commun rassemble ces quartiers : le dénivelé ! Lisbonne est vaste, très vaste, Lisbonne est escarpée, très escarpée, c'est aussi cela qui lui donne un charme profond. Sentir la ville au cœur de sa vie puis prendre de la hauteur et la redécouvrir tels des oiseaux. C'est une capitale où il fait bon vivre, où l'on s'attache, où l'on savoure.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous laissons dernière nous tous ces parfums citadins et marins pour nous enfoncer dans les terres en direction d'Evora. On est toujours content de retrouver la campagne et de sentir la vie qui l'accompagne. On découvre un milieu assez rural où la culture du liège et de l'olivier bat son plein.

     

     

    Les chênes liège vivent ici en moyenne deux cents ans, mais il faut attendre leur 25 ème année pour que l'écorce soit prête.

    On retire alors à la main le précieux liège que l'on fait ensuite bouillir afin de lui donner la forme que l'on souhaite, et ce n'est qu'après que l'on peut le transformer.

     

    L'écorce se renouvelle, repousse lentement et l'opération est à nouveau faisable au bout de neuf années.                                

    C'est dire si chaque arbre est exploité dans le détail.

     

     

     

     

     

    Nous visitons la jolie cité d'Evora faite de maisons blanches et de petites ruelles tortueuses et qui fut pour un temps le refuge des rois d'Espagne. Un temple romain attire notre attention. Il est en très bon état et surprend un peu dans ce décors qui ne relate pas vraiment la présence romaine.

    C'est ici que nous avons décidé de faire notre partage de musique portugais. Première école et c'est bon, le rendez vous est pris pour le lendemain après midi ! Maria Luiza nous reçoit avec deux de ses collègues et leurs quelques 45 enfants. Ambiance...festive. En tous cas une chose est certaine, les enfants mettent toujours une attention et une application touchante à apprendre les quelques vers en français. Merci à Maria Luiza et à toute cette joyeuse troupe d'enfants !

     

    Nous décollons d'Evora et nous prenons un malicieux plaisir à nous faire des bivouacs perdus dans la campagne portugaise. Le temps est magnifique, les plantes aromatiques embaument l'air et nous retrouvons de vieilles amies polonaises : les cigognes ! Elles sont venues se faire un nid au chaud pour l'hiver. On entend claquer du bec de toutes parts, elles nichent non loin des hommes et ornent même les clochers !

     

    Voilà le grand sud, Sagrès et le cap Saint Vincent. On plonge dans les grandes découvertes. C'est en effet ici qu'Henri le Navigateur rassembla les plus grands cartographes, astronomes et navigateurs afin de préparer ce qui allait ouvrir considérablement l'horizon du monde. Dans un tout petit Musée, on observe les outils et les caravelles. C'est de Lisbonne que parti Vasco de Gama qui découvrit la route maritime des Indes offrant ainsi au Portugal une place bien particulière dans le commerce de la soie et des épices.                                            

    La suite, le Nouveau Monde, ce sera pour l'Espagne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le cap Saint Vincent a aussi cette beauté sauvage, pas de barrière (un peu dangereux parfois !) mais la falaise tombant à pic dans une eau tumultueuse. Cela n’empêche pas les pêcheurs de l'extrême de jeter leurs lignes plus de 40m plus bas !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La côte sud du Portugal nous a semblé plus...touristique ! Des milliers de campings-cars venus chercher le soleil, des immeubles absolument horribles qui ont poussé pour répondre à l'appel incessant du tourisme de masse. C'est vraiment dommage car la côte est très belle. Un endroit nous a vraiment plu : Ponta de Piedad près de Lagos. La roche découpée, presque en dentelle, des gouffres, des arches dans des tons ocres.

     

     

    Comme dans chaque pays nous avons fait des choix, tracé des itinéraires, nous sommes très contents de ce que nous avons fait au Portugal mais une chose manquait : le Fado. On s'en faisait la réflexion dans notre dernière étape à Tavira, lorsqu’une dame nous accoste et nous propose un petit spectacle accompagné d'une présentation du Fado. Nous avons eu deux guitaristes et une chanteuse pour nous quatre ! C'est une jeune association culturelle qui défend et promeut le Fado authentique (pas celui pour touristes dont tout Lisbonne parle). On découvre ainsi la guitare portugaise à douze cordes qui sonne avec chaleur. Teresas la chanteuse, nous offre sa voix pleine de ce bel accent, de ces intonations et de toute la mélancolie du fado. Très beau. Merci à eux car ils ont assurés pour nous quatre autant que pour 100 personnes.

     

     

     

     

     

    Le cœur rempli de "saudade" nous repartons vers notre bivouac avant de nous plonger dans les castagnettes espagnoles !

    Vous aurez le volet andalous à la prochaine bonne connexion !

    Hasta pronto los amigos !

     

     

     


  • Commentaires

    1
    dilou
    Mercredi 11 Février 2015 à 17:56

    Coucou bravo vous les avez entendu ces merveilleux fados Faites le plein de belle musique espagnol

    Bisous Dilou

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